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Un tout petit moteur… pour propulser un prix Nobel

Jean-Pierre Sauvage s’est vu décerner le prix Nobel 2016 de chimie avec deux autres chercheurs. Ses travaux ont mis en évidence qu’il était possible de créer des « machines moléculaires », moteurs de l’infiniment petit, riches de prometteuses applications.

Il est désormais le quatrième prix Nobel présent dans notre université. Nous en sommes tous heureux et fiers. On s’interroge partout pour savoir quel est le secret de Strasbourg pour collectionner ainsi les Nobel. C’est un moteur : la passion, celle des maîtres et celle des élèves. C’est une dynamique : le travail collectif. C’est un environnement : la collaboration entre université et organismes de recherche, en l’occurrence le CNRS. C’est une conviction : la pertinence de la recherche fondamentale. Une tradition : la recherche publique !
Ce petit moteur qui booste la science et la connaissance, il nous appartient de le faire découvrir à nos étudiants dès leur arrivée chez nous, et de le mettre en marche pour qu’ils découvrent la passion de la recherche. Nos prix Nobel : de formidables accélérateurs de motivation pour nos 50 000 étudiants. Bravo et surtout merci à eux !

Michel Deneken,
président de l'Université de Strasbourg
par intérim

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Un quatrième prix Nobel pour l'Université de Strasbourg !

Jean-Pierre Sauvage dans son laboratoire de l’Institut de science et d’ingénierie supramoléculaires (Isis), mercredi 5 octobre 2016.

Jean-Pierre Sauvage, professeur émérite de l’Université de Strasbourg et membre de l’Académie des sciences, a reçu le prix Nobel de chimie 2016 pour ses travaux sur les machines moléculaires, le 5 octobre. Récit d'une journée particulière.

Mercredi 5 octobre, 11 h 45 : le comité Nobel annonce en direct les heureux lauréats du prix Nobel de chimie 2016. La nouvelle tombe : un Français fait partie du trio, un Strasbourgeois ! Il s’agit du professeur émérite Jean-Pierre Sauvage, récompensé pour ses travaux pionniers sur les machines moléculaires.
Au même moment, un peu partout dans l’université, les téléphones se mettent à sonner pour propager la grande nouvelle, atteindre et féliciter l’heureux élu, décrocher une interview, etc. Au Service de la communication, comme à l’Institut de science et d’ingénierie supramoléculaires (Isis) ou au Cabinet de la présidence, c’est l’effervescence. Joie, émotion, excitation sont palpables au sein des services et des laboratoires, mais aussi une certaine pression. Il faut maintenant être à la hauteur de l’événement et l’on prépare activement la conférence de presse du nouveau Nobel de chimie.

Voir l'annonce officielle sur le site du prix Nobel

« J’ai dû me pincer pour y croire »

De son côté, Jean-Pierre Sauvage a encore du mal à réaliser ce qui lui arrive ; il le répètera à maintes reprises : « Quand j’ai reçu l’appel du comité Nobel, peu avant l’annonce officielle, j’ai d’abord cru à une blague. Et puis c’est devenu de plus en plus crédible… J’ai quand même dû me pincer pour y croire ». Le premier informé sera l’un des autres Nobel de l’institut et son ancien directeur de thèse, Jean-Marie Lehn. À l’Isis, les premières caméras arrivent sans attendre. Tous, chercheurs, post-doctorants, doctorants et personnels, se rassemblent dans les couloirs et ovationnent Jean-Pierre Sauvage. Intense émotion, entre rires et larmes sous les applaudissements. M'est avis que cet homme humble et discret n’a pas l’habitude d’être sous les feux des projecteurs.

Caméras, journalistes et visioconférence

Pas de repos pour le tout nouveau lauréat qui accepte volontiers de répondre à toutes les sollicitations médiatiques bien avant 14 h, heure officielle de sa conférence de presse. Tous les médias régionaux sont là, ainsi que toutes les antennes locales des grands médias nationaux. Pas moins de sept caméras et plus d’une vingtaine de journalistes l’attendent dans l’amphithéâtre de l’Isis. Il arrive accompagné de Jean-Marie Lehn, Catherine Florentz et Patrice Soulié, délégué régional du CNRS. Son épouse n’est pas loin ; elle s’assoit discrètement au milieu des journalistes et des membres de l’Isis. Silence ému et respectueux et attention tout au long de sa prise de parole. Ensuite, les questions fusent auxquelles Jean-Pierre Sauvage répond en toute franchise et simplicité. La journée se poursuit par une visioconférence avec la presse nationale à Paris, en présence d’Alain Fuchs, président du CNRS et d’Alain Beretz, ancien président de l’Université de Strasbourg.

Le calme après la tempête

Vers 17 h, enfin un moment de calme pour s’isoler avec ses anciens collaborateurs et doctorants et trinquer. Courte pause avant de reprendre le marathon des interviews et des directs. Heureusement, la soirée se clôturera par un beau moment de fête conviviale entouré de ses proches, des chercheurs de l’Isis et de la communauté des chimistes strasbourgeois, des membres de la gouvernance de l’université mais surtout de deux autres prix Nobel strasbourgeois, Jean-Marie Lehn et Jules Hoffmann.

Anne-Isabelle Bischoff

Pour aller plus loin :

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« Le lancement des Archives ouvertes de la connaissance, un test grandeur nature »

En gestation depuis plus de deux ans, les Archives ouvertes de la connaissance (AOC) sont officiellement lancées ce vendredi 14 octobre. Paul-Antoine Hervieux, vice-président délégué*, notamment au numérique, nous en dit plus sur ce projet qu’il porte depuis le début.

Voir le projet des Archives ouvertes de la connaissance (AOC) aboutir aujourd’hui, ce doit être une grande satisfaction ?
Oui, les AOC, c’est un peu mon « bébé politique » ! C’est le fruit d’un travail collectif et de longue haleine, mené à l’échelle du contrat de site dans le cadre du Schéma directeur de la documentation, et co-piloté avec l’Université de Haute-Alsace (UHA). Pour le côté opérationnel, il est porté par Adeline Régé, du Service commun de la documentation (SCD) de l’Unistra, et Catherine Lourdel, du SCD du l’UHA.

Pouvez-vous nous rappeler leur ambition ?
Les AOC ont pour but de constituer une plateforme commune de dépôt, d’archivage et de consultation des travaux de recherche et des données de la recherche menée à l’Unistra, à l’Université de Haute-Alsace et dans leurs établissements associés (École nationale supérieure d'architecture-Ensas, École nationale du génie de l'eau et de l'environnement de Strasbourg-Engees, Institut national des sciences appliquées de Strasbourg-Insa, Haute école des arts du Rhin-Hear, Bibliothèque nationale et universitaire-BNU). Une vitrine de la qualité de la recherche de nos établissements, en d’autres termes, participant de leur rayonnement. Autre ambition : améliorer le référencement, aujourd’hui défaillant pour un quart de nos publications ! Les AOC donneront aussi davantage de visibilité aux publications en sciences humaines et sociales, qui bénéficient moins du relais numérique que les sciences fondamentales.
Baptisées « Open access to knowledge » en anglais – Oak (« le chêne », arbre de la connaissance) –, les AOC ont bénéficié d’un contexte favorable au moment de leur lancement. Notamment à travers la présidence d’Alain Beretz de la League of european reseach universities (LERU), fortement marquée par sa position en faveur du libre accès, et alors que cela n’allait alors pas forcément de soi dans le contexte universitaire.

Aujourd’hui, que peut-on trouver sur le site des AOC ?
14 000 références ont déjà été emmagasinées pour l’Unistra, pour la période 2011-2015, grâce à un financement Idex. Pour le moment, il s’agit uniquement de notices bibliographiques. Les chercheurs sont fortement encouragés à mettre en ligne les textes entiers de leurs publications, dès aujourd’hui. Certains seront accessibles à tous, d’autres seulement en interne, en fonction des règles de droit d’auteur. Pour les guider dans la prise en main de cet outil, une équipe est à leur disposition, par courriel ou téléphone. C’est évidemment un vœu pieu de souhaiter être exhaustif, mais c’est ce vers quoi nous voulons tendre. Passée une première phase de « test grandeur nature », les AOC seront automatiquement versées dans les Archives ouvertes nationales (HAL), à partir de janvier 2017.

Qu’en est-il de l’open source et de l’open data ailleurs ?
À travers les AOC, mon souhait est que l’Université de Strasbourg s’inscrive dans le mouvement mondial de lutte contre la mainmise des éditeurs en termes de diffusion des productions de la recherche. Nous sommes plutôt précurseurs en France, à notre échelle. En atteste le rapprochement récent de l’Université de Bordeaux sur notre projet. Pourtant, nous sommes bien en-deçà des avancées des universités britanniques et du nord de l’Europe. Ou même de celles de l’Université de Fribourg : son expertise nous a d’ailleurs été très utile pour construire notre plateforme.

La mise en place des AOC a demandé à plusieurs services de l’université de travailler en synergie…
Un travail très efficace a été accompli par une équipe d’une dizaine de personnes issues de la Direction de la recherche, du SCD et de la Direction informatique (DI) avec le concours de la Direction des usages du numérique (DUN) pour le graphisme, sans oublier les établissements partenaires. Les énergies complémentaires mobilisées par ce triptyque (recherche, documentation, informatique) permettent d’envisager la façon dont pourraient être menés les projets demain à l’université.

Le mouvement des AOC semble bien amorcé…
Reste à voir désormais comment les enseignants-chercheurs s’en empareront. Son succès est entre leurs mains. De notre côté, les idées sont nombreuses pour continuer à faire progresser le dossier du libre accès : rendre accessibles les données amassées au fil de la constitution d’une thèse, par exemple. Des contacts sont également noués avec l’Université de Bâle pour imaginer, pourquoi pas, un outil à l’échelle du Campus européen.

*Paul-Antoine Hervieux est vice-président délégué Partenariats avec les Établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST) et les collectivités, en charge du numérique pour la recherche.

Recueilli par Elsa Collobert

  • Contacter le support AOC : par courriel ou téléphone :
    Droit, économie, gestion, sciences humaines et sociales : Héloïse Gazeau au 03 68 85 63 12
    Sciences et technologies : Adeline Rege au 03 68 85 63 43
    Vie et santé : Damien Guinebert au 03 68 85 68 57
  • Ateliers, projection-débat, formations aux AOC lors d'une semaine spéciale open access, organisée du 17 au 21 octobre par le Centre de culture numérique

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Pour ses 25 ans, la Fête de la science voit grand !

Rendez-vous incontournable des curieux de toute nature et des férus de découverte, la Fête de la science prend ses quartiers à Strasbourg le week-end des 15 et 16 octobre. Tour d’horizon (non-exhaustif) des animations qui vous attendent pour ce 25e anniversaire. La science n’a pas fini de vous surprendre !

Statistique : voyage en terre (presque) inconnue
Casser les a priori, souvent négatifs et datant de l’école : telle est l’ambition de l’exposition consacrée à l’histoire de la statistique présentée au village des sciences. Ségolen Geffray, maître de conférences à l’Institut de recherche mathématique avancée (Irma), a uni ses forces avec deux graphistes, Amélie Lecocq et Xavier Schoebel, anciens du master Design de l’Unistra. Aidés par le Jardin des sciences côté médiation scientifique et forts d’un financement Idex, ils éclairent d’un nouveau jour cette discipline mal connue. Loin de se cantonner aux sondages électoraux et aux données démographiques de l’Insee, le monde de la statistique regorge d’anecdotes, du calcul de l’aire de la patate au contrôle de la qualité de la Guiness en passant par l’indice de masse corporelle, les jeux de dés pipés ou la révision des erreurs judiciaires. L’exposition apporte aussi la preuve que les statistiques se cachent dans notre quotidien. Ou comment apprendre en s’amusant !
Salle 44 du Palais universitaire (aile droite), village des sciences, samedi 15 de 10 h à 18 h, dimanche 16 de 14 h à 18 h.

Migrations, création musicale et jeux de rôle
Cette édition de la Fête de la science est marquée par l’importante participation des chercheurs en sciences sociales. Ludiques, des jeux de rôle permettent de vivre le quotidien d’un migrant ou de se glisser dans la peau d’un musicien en situation de création. Une véritable expérience de l’altérité !

Modéliser sa voix
Notre voix change-t-elle en fonction de notre humeur ? Pourquoi les accents existent-ils ? N’hésitez pas à venir poser vos questions de vive voix à l’équipe de la Faculté des lettres, au village des sciences. Une animation interactive vous permettra même de repartir avec l’image de votre voix !

Doudou intelligent et robot-docteur
Découvrez comment les robots viennent en aide aux médecins à l’Espace santé, grâce aux chercheurs d’Icube, de l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC), et de Rarenet. À Télécom physique Strasbourg, vous pourrez même faire la connaissance d’une nouvelle génération de doudous intelligents…
Espace santé à la médiathèque Malraux, 1 presqu’île André-Malraux, Strasbourg, samedi 15, de 10 h à 19 h / Pôle Télécom physique, 300 boulevard Sébastien-Brant, Illkirch-Graffenstaden, samedi 15, de 10 h à 13 h.

Au bonheur des papilles
La Fête de la science n’oublie pas les gourmands avec un atelier consacré aux richesses cachées des légumineuses (vous pourrez même repartir avec vos recettes), au village des sciences, ou encore la découverte des secrets de la chimie pour imiter les goûts de la nature, au Vaisseau.
Le Vaisseau, 1 bis rue Philippe-Dollinger, Strasbourg, samedi 15 et dimanche 16, de 10 h à 18 h.

Game of thrones ou l’économie décortiquée
Les grands principes de l’économie n’auront plus de secrets pour vous grâce à des études de cas tirées de films et séries contemporains comme Batman ou Game of thrones. Pour sa première participation à la Fête de la science, le cinéma UGC fait fort ! Cette animation se double d’un stand et d’une exposition animés par l’Institut pluridisciplinaire Hubert-Curien (IPHC) autour des objets de calcul.
Cinéma UGC, 25 route du Rhin, Strasbourg, samedi 15, de 13 h 30 à 20 h 30, et dimanche 16, de 10 h 30 à 18 h 15.

À la conquête de l’espace
Pas de Fête de la science sans astronomie, celle-ci étant qui plus est placée cette année sous le parrainage du spationaute Thomas Pesquet. Immersion 3D dans le cosmos et expérience d’explosion d’étoiles au village des sciences, projection d’un film inédit consacré à la Station spatiale internationale au Planétarium : la Fête de la science vous met littéralement la tête dans les étoiles !
Planétarium, 13 rue de l’Observatoire, Strasbourg, dimanche 16, de 14 h à 16 h 30.

Les femmes à l’honneur
L’Institut de recherche mathématique avancée (Irma) rend hommage aux mathématiciennes européennes à travers une exposition animée et commentée par les premières concernées, au village des sciences. Sur les grilles du Musée zoologique, l’exposition « Space girls space women » invite à un voyage dans l’espace à travers le regard des femmes.
29 boulevard de la Victoire, Strasbourg.

Sans oublier…
Un jeu de piste vous propose de plonger dans les mystères du campus (dimanche 16). Les mathématiques seront également à l’honneur avec la soirée Comment j’ai détesté les maths, à l’UGC, avec une projection suivie d’un échange avec la salle, animé par le comédien Marko Mayerl (photo). La visite de l’Institut de biologie moléculaire des plantes (IBMP) vous invite à partir sur les traces de l’arabette des dames. Découverte des mystères du cerveau avec les doctorants de Doctoneuro, des multiples applications du graphène ou d’un fab-lab, des secrets de la couleur avec le Jardin des sciences, de l’architecture en terre avec l’Institut national des sciences appliquées (Insa), complètent ce programme riche et varié.

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Recherche.unistra.fr : une vitrine pour la richesse et la diversité de notre recherche

Catherine Florentz, vice-présidente Recherche et Formation doctorale, et Anne-Isabelle Bischoff, chargée de communication scientifique

À la une, cette semaine, sur le portail recherche : le nouveau prix Nobel de chimie attribué au strasbourgeois Jean-Pierre Sauvage ; mais aussi un sujet sur l’Insectarium à l’occasion de la pose de la première pierre du nouveau bâtiment ou encore une interview d’expert sur la réforme du collège. Voilà le type de contenus rédactionnels qu’on peut trouver sur le nouveau portail recherche, lancé le 23 septembre. Son objectif : montrer la recherche en train de se faire, dans sa richesse et sa diversité, en lien avec l’actualité.

« Le constat initial, explique Catherine Florentz, vice-présidente Recherche et formation doctorale, c’est que la communication autour de la recherche à l’université existe, mais de manière morcelée, ce qui ne permet pas une véritable visibilité de son excellence et du dynamisme de ses acteurs. D’autant que, jusqu’à maintenant, nous étions principalement dans une logique de communication sur les résultats de recherche, autour des publications d’articles dans des revues scientifiques reconnues ou des publications d’ouvrages prestigieux. Mais la recherche ne se limite pas à cela. »
Porté par le Service de la communication et la Direction de la recherche, financé par un Idex, le portail recherche. unistra.fr est donc conçu comme une vitrine qui montre la recherche de manière transversale. Une petite équipe est dédiée à son fonctionnement : un journaliste rédacteur (Ronan Rousseau), un journaliste reporter d’images (Baptiste Cogitore) et une rédactrice en chef (Anne-Isabelle Bischoff), dont ce n’est pas l’unique mission. « La ligne éditoriale est simple : quelle est notre actualité scientifique ? Quels liens avec l’actualité nationale ou internationale, avec la société ? Quoi de neuf sur le front de l’Idex ou des Equipex ? Et nous veillons, bien sûr, à respecter l’équilibre des disciplines de recherche », précise Anne-Isabelle Bischoff. Le décryptage des journalistes pour les contenus permet aussi un vrai travail de vulgarisation scientifique, qui rend les informations accessibles à tous.

Une cible plurielle et un enjeu d’attractivité

Petit frère du site web amiral de l’université, le portail recherche a été mis en place en quelques mois. Le web permet une visibilité mondiale, du moins dans les pays francophones, ainsi que la coexistence de tous les formats : rédactionnels, vidéos, image… Sa cible est plurielle : journalistes, chercheurs, partenaires institutionnels mais aussi grand public intéressé par la science. Il est prévu, à moyen terme, d’y publier des articles en anglais pour élargir la cible internationale.
« Les chercheurs contactés pour les interviews nous font plutôt bon accueil, explique Anne-Isabelle Bischoff. Ce sont généralement des passionnés, heureux de parler de leur recherche. Et le fait que les journalistes soient "maison" les rassure sur le contrôle de ce qui sera publié. Nous avons déjà de nombreuses propositions de sujets transmises par les correspondants de chacune des unités de recherche formant le réseau d’interaction avec les laboratoires ».
« Le portail nourrit l’attractivité de l’université : il doit donner l’envie de nous rejoindre aux étudiants, doctorants, chercheurs, en montrant en quoi consistent les passions et découvertes des chercheurs », conclut Catherine Florentz.

Caroline Laplane

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Deux jours pour encourager les étudiants à partir étudier à l’étranger

Les volontaires étaient nombreux pour partager leur expérience de mobilité à l'étranger.

L’Université de Strasbourg favorise et encourage la mobilité internationale, en proposant des programmes d’échanges avec plus de 600 établissements à travers le monde. Afin de présenter les nombreuses opportunités d’internationaliser son cursus grâce à ces partenariats, l’université organisait les Journées de la mobilité internationale, les 12 et 13 octobre.

Alors que la période de candidature pour profiter des partenariats l’an prochain ouvre prochainement, l’Université de Strasbourg  proposait deux journées d’information et d’échange autour de la mobilité internationale. Au programme : des réunions thématiques, un village international et de nombreuses animations dans une vingtaine de composantes de l’université. Ces dernières proposaient des expositions photo, un petit déjeuner du monde, des rencontres avec des universités partenaires, un repas international…
Si les réunions thématiques du premier jour ont fait salle comble, les moments de rencontre avec les étudiants de retour de mobilité internationale ont également remporté un franc succès. Enthousiastes, de nombreux étudiants s’étaient portés volontaires pour partager leur expérience et répondre à ceux qui hésitent encore – mais plus pour longtemps – à franchir le pas.